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Article 3
1. Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de protection sociale, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur de l'enfant doit être une considération primordiale.
2. Les États parties s'engagent à assurer à l'enfant la protection et les soins nécessaires à son bien-être, compte tenu des droits et des devoirs de ses parents, de ses tuteurs ou des autres personnes légalement responsables de lui, et ils prennent à cette fin toutes les mesures législatives et administratives appropriées.
3. Les États parties veillent à ce que le fonctionnement des institutions, services et établissements qui ont la charge des enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fixées par les autorités compétentes, particulièrement dans le domaine de la sécurité et de la santé et en ce qui concerne le nombre et la compétence de leur personnel ainsi que l'existence d'un contrôle approprié.
Les enfants qui vivent le drame de la perte d’un parent sont confrontés à un bouleversement de leur vie. Ils sont 800 000 jeunes de moins de 25 ans en France à connaître cette situation soit en moyenne un enfant par classe.
Exprimer l’indicible : dépasser le choc émotionnel. Chaque enfant vit la perte d’un parent de façon différente : en fonction de sa personnalité, bien sûr, mais aussi de l’attitude de son entourage, et de la relation qu’il avait au parent décédé. À l’annonce de la disparition, mais aussi dans les mois et les années qui suivent, l’enfant connaît un certain déséquilibre affectif. II peut exprimer sa tristesse ou cacher ses émotions derrière une insensibilité apparente, de l’insouciance, un manque d’appétit ou encore une agressivité latente.
Accepter l’inacceptable : à chaque âge sa conception de la mort. Tristesse, pleurs, colère, sentiment d’injustice, mais aussi mutisme, insensibilité apparente, insouciance… Les sentiments liés à la perte d’un parent sont complexes. Et pour cause : l'’enfant n’est pas un adulte en miniature, et il a sa propre conception de la disparition. Il va donc réagir différemment en fonction de son caractère, bien entendu, mais aussi de son âge au moment du décès.
Appréhender les circonstances du deuil : où, quand, comment ? Maladie, accident, crise cardiaque, suicide… Si le choc est toujours présent lors du décès d’un parent, les circonstances n’en ont pas moins une influence sur la manière dont l’enfant va vivre son deuil.
Partager sa peine : la famille, les amis, les professionnels. Parler, s’exprimer, communiquer… Des actes simples peuvent devenir complexes. Si l’enfant trouve une écoute bienveillante, la parole devient libératoire et les moments d’échanges des lieux de reconstruction. Le parent restant, lui-même en grande souffrance, n’est pas toujours disponible. De même, au sein de la fratrie, le décès du parent peut générer des relations tendues, en particulier lorsque l’un des enfants prend des responsabilités vis-à-vis des autres.
Créer de nouveaux liens familiaux : entre frustration et responsabilisation. Un parent décédé et ce sont les repères de toute une famille qui volent en éclats. Dans cette structure familiale bouleversée, où le conjoint survivant a parfois du mal à continuer à assurer sa place, l’enfant va être amené à se construire de nouveaux repères.
Faire face à l’école : entre découragement et surinvestissement. Alors que la vie familiale intègre les changements liés à la disparition, la vie scolaire continue et reste un des repères pour l’enfant. Selon sa personnalité les répercussions de la perte du parent peuvent influer sur la scolarité.
Faciliter les changements : les bouleversements du quotidien. Les répercussions matérielles du décès ne sont pas sans incidence sur l’organisation du quotidien de la famille, tant en termes d’activités et de loisirs que de logement.
Afin de mieux accompagner ces enfants face au drame que représente la perte d’un ou de ses parents et de mieux comprendre ses conséquences, Fondation d’entreprise OCIRP « Au coeœur de la famille » organise son intervention autour de trois axes principaux :
- les actions permettant d'aider directement l'enfant et sa famille;
- les actions de sensibilisation ou de formation dédiées aux professionnels de l'enfance et de l'éducation, ainsi qu'au grand public;
les actions ayant pour objectif de promouvoir la recherche en sciences sociales ou humaines sur ce sujet.
Le défi de la Fondation d’entreprise OCIRP : faire connaître et reconnaître la situation des orphelins en France.
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